C.R.A.Z.Y. (dsl, pas de cheval ^^)

alors, sur ce coup la, je ne vais pas me fouller ^^

une presentation du film a déjà été écrite par Utopia, et elle corespond bien donc

attention pavé



Pas de doute, vu de chez nous en tout cas, Il y a quelque chose d’exquis au Royaume du Québec. Est-ce à force de vivre par des températures pas humaines que ses habitants ont développé la sympathie comme un sixième sens ? Toujours est-il qu’on a envie d’aimer profondément les Québécois, même si on n’en fréquente pas un seul.
Eh bien figurez-vous que C.R.A.Z.Y., ça vous fait le même effet que si vous aviez un(e) ami(e) québécois(e) qui vous faisait une petite visite d’amitié : une sorte de grosse claque de bonheur en pleine face, une vivifiante plongée dans un monde où les mots ne s’encombrent pas de superflu et ont cette extraordinaire capacité à dire ce qu’ils veulent vraiment dire (comment trouver plus explicite que l’expression « oh toi, de toute façon, tu n’es pas parlable ! » ?).
Bref, C.R.A.Z.Y., c’est drôle, c’est émouvant, c’est craquant… On pourra toujours chipoter sur quelques longueurs, quelques scènes un peu « trop »… Mais ce sera du chipotage… M’est avis que voilà un film qui va se faire une longue, longue carrière sur le bouche à oreille…

C’est une famille comme on les aime, en tout cas au cinéma : elle part un peu dans tous les sens, fait pas mal de boucan, s’agite beaucoup mais garde quoiqu’il advienne le cap sur la seule chose qu’elle juge digne d’intérêt : sa cohésion affective.
À la barre, Gervais Beaulieu : lui, on l’aime illico, avant toute présentation, avant même de découvrir son péché mignon, la chanson Emmenez-moi de Charles Aznavour, qu’il inflige chaque année à Noël à ses mômes (chantons en chœur : « vers les docks où le poids et l’ennui me courbent le dos, ils arrivent, le ventre alourdi de fruits, les bateaux »). Gervais, c’est la figure du père dans toute sa force, son charisme et sa splendeur, un mâle fort qui porte ses lunettes de soleil comme un acteur de cinoche mais sait toujours glisser le clin d’œil complice au bon moment et se révèle finalement être un vrai cœur d’artichaud.
À ses côtés, mais un peu en retrait, trône Laurianne, la mère. Une mère un peu comme la mienne : à faire les trucs en douce loin de l’autorité paternelle (« y’aura qu’à pas le dire au père »), à se couper en douze pour faire plaisir à ses petiots, discrète mais jamais effacée et prête à faire entendre sa voix quand il le faut. Parce que Laurianne a du mérite : c’est la seule nana dans une famille de gars, son tcheum ne sait fabriquer que des chromosomes XY.
C.R.A.Z.Y., c’est donc l’histoire, sur plusieurs décennies, de la famille Beaulieu, une famille qui ressemble au cargo de la chanson, mais avec plein de garçons dedans. Comme il faut bien un fil conducteur, sinon ce serait trop le bazar, le récit est centré sur Zachary, 4ème et avant-dernier de la fratrie, très mal né le 25 décembre 1960, avec une maman persuadée qu’il a hérité à cette occasion d’un don unique pour faire le bien tout comme le petit Jésus.
Totalement consterné par les frangins que le destin lui a attribués : un sportif péteur, un glandouilleur profiteur et hargneux, un intello contemplatif (enfin contemplant surtout les étiquettes d’emballage) et un petit dernier encore trop jeune pour être vraiment intéressant, Zachary va tenter de faire son trou. Pas facile de trouver son chemin, de suivre sa petite voix intérieure dans une telle famille, avec un père omniprésent et une mère adepte des toasts au fer à repasser… Pas facile non plus d’exister alors que Ziggy Stardust occupe déjà le terrain et que les Pink Floyd et les Rolling Stones ont déjà fait tellement de grandes et belles choses dans ce bas monde. Et pourtant…




Bon, en plus bref, c'est un film qui n'est pas fait pour etre hillarant, (mais on ris) il n'est pas fait pour faire houain houain (mais j'ai versé une larme ^^)
résumé en 5 mots je dirais :

Seventy show en moins débile


*fiere d'avoir reussis en 5 mots*


sinon plus sérieusement, c'est un film drole touchant et cinsert, meme si un peux longuet. (un peux a l'image d'un quebequoi )

Je l'ai regardé c'est sympa mais je comprend pas toujours tres rapidement le quebecois

c'estce qui fais leur charme